butsudan_marumori
butsudan_marumori
lune_seule
lune_seule
butsudan_marumori_2_v2
butsudan_marumori_2_v2
hanabi_osaka
hanabi_osaka
matsuri_2
matsuri_2
butsudan_riz_marumori
butsudan_riz_marumori
bateau
bateau
oni
oni
matsuri_3
matsuri_3
noboribetsu
noboribetsu
hanabi_osaka_2
hanabi_osaka_2
odori_danseuse_3
odori_danseuse_3
lune
lune
lune_1
lune_1
hanabi_osaka_3
hanabi_osaka_3
odori_danseuse_1
odori_danseuse_1
fudomyoo
fudomyoo
matsuri_1
matsuri_1
odori_danseuse_2
odori_danseuse_2
odori_danseuse_4
odori_danseuse_4
ema-den
ema-den
odori_danseur
odori_danseur
odori_danseuse_6
odori_danseuse_6
eau_pieces
eau_pieces
odori_danseuse
odori_danseuse
tombe
tombe
odori_danseuse_5
odori_danseuse_5
hanabi_osaka_4
hanabi_osaka_4
bouddha_couche
bouddha_couche
butsudan_marumori_3
butsudan_marumori_3
en savoir plus
texte galerie d'images parutions

Il faut que l’abandon soit une fête, que le déchirement soit une fête,
que l’adieu à tout ce que l’on a perdu, cassé, usé, s’enoblisse d’une cérémonie
— Chris Marker

La fête, la danse et la mort tissent une toile ensemble depuis longtemps au Japon. Prises pendant le festival d’Obon, les photographies nocturnes de Rebekka Deubner capturent des fragments de cette célébration bouddhiste honorant chaque été les ancêtres disparus et leur présence parmi les vivants. Dans celles-ci, feux d’artifice, morceaux de corps, masques et tissus dévoilent « Odori », la danse de la Fête de Bon. Au coeur de ces traditions estivales vieilles de 500 ans, sa gestuelle, sa musique et ses costumes donnent corps aux esprits des disparus à travers l'exaltation de la transe collective. Dans Odori, Rebekka Deubner compose ses boucles d’images comme des amulettes dans lesquelles chercher d’autres mondes intérieurs. La photographe y déploie par bribes le mystique qui échappe à la raison et souligne la finitude de la vie.

— Emilie Lauriola

Japon, 2019

Parutions
2021
  • Odori, Sasori Books

    La fête, la danse et la mort tissent une toile ensemble depuis longtemps au Japon. Prises pendant le festival d’Obon, les photographies nocturnes de Rebekka Deubner capturent des fragments de cette célébration bouddhiste honorant chaque été les ancêtres disparus et leur présence parmi les vivants. Dans celles-ci, feux d’artifice, morceaux de corps, masques et tissus dévoilent "Odori", la danse de la Fête de Bon. Au coeur de ces traditions estivales vieilles de 500 ans, sa gestuelle, sa musique et ses costumes donnent corps aux esprits des disparus à travers l'exaltation de la transe collective. Dans 'Odori', Rebekka Deubner compose ses boucles d’images comme des amulettes dans lesquelles chercher d’autres mondes intérieurs. La photographe y déploie par bribes le mystique qui échappe à la raison et souligne la finitude de la vie.

    - Emilie Lauriola